Transport Routier de Voyageurs

DES AUTOCARS DOUBLE-ÉTAGE POUR LES ALPES MARITIMES

setra_s_431_dt

Quelque 21 autocars double-étages Setra S 431 DT ont été commandés par le conseil départemental des Alpes Maritimes pour son délégataire, la Société de Transport Côte d’Azur Riviera (STCAR, groupe Keolis). Ils vont assurer la liaison entre Nice centre-ville et la technopole Sophia Antipolis (ligne n°230).

Cette ligne est cadencée toutes les 10 minutes en heure de pointe et 30 minutes en journée. Bien qu’exploités dans un cadre péri-urbain (le parcours fait 27 kilomètres) ces autocars de 83 places assises sont dotés du toit vitré, de batteries renforcées, de l’information voyageurs à bord, de girouettes, d’une climatisation opérationnelle à l’arrêt, de prises USB à la place et de prises 220V en étage inférieur.

Les conducteurs de STCAR ont bénéficié également d’une formation spécifique pour la conduite de ces véritables paquebots de la route (le Setra S 431 DT est un 3 essieux de 13,89 m de long pour 4 m de haut). Pour le conseil départemental, la prochaine étape, décisive pour la ponctualité et la régularité du service, est la création d’un couloir réservé sur l’autoroute A8 pour ses lignes régulières.

Article provenant du site Connexion Transport Territoire

TRANSDEV DÉVOILE ISILINES, SA NOUVELLE MARQUE LONGUES DISTANCES

Dès cet été, 50 autocars porteront la livrée Isilines.

Le groupe Transdev a dévoilé aujourd’hui, 4 juin, le nom de sa nouvelle marque spécialisée dans le transport par autocar sur les lignes longues distances : Isilines. Avec pour objectif de transporter cinq millions de passagers en 2017.

"Transdev est le premier opérateur en France et un leader européen. Notre objectif est de maintenir ce leadership", martelait Jean-Marc Janaillac, Pdg du groupe, ce jeudi 4 juin devant les journalistes, venus nombreux. Pour négocier le virage de la libéralisation de l’autocar prévue par la loi Macron, Transdev lance sa propre marque : Isilines.

Les autocars Isilines, en livrées rouge sang, permettront à la marque "d’obtenir une bonne visibilité", précisait Laurence Broseta, directrice générale France. Vitres teintées, toilettes, climatisation, wifi gratuit… Transdev a pour ambition de casser les prix, tout en "proposant un service premium". Ainsi, les voyageurs se verront proposer des trajets Paris-Lyon (trois départs par jour) entre 19 et 35 euros, ou encore des Lyon-Marseille (un départ par jour) entre 15 et 25 euros. Ce pari sur l’autocar, loin de la rentabilité, devrait cependant atteindre un "niveau proche de l’équilibre d’ici 2017, entre Eurolines et Isilines", selon le Pdg.

©Transdev-Isilines

Un réseau ambitieux

D’ici deux ans, le géant du transport en France s’est fixé pour objectif d’atteindre les cinq millions de voyageurs transportés avec une flotte de 300 véhicules neufs – lorsque son activité tourisme, Eurolines, en accueille quatre millions par an avec 500 autocars. Isilines devrait également permettre la création de 1000 emplois directs, dont 2/3 pour les conducteurs, selon le groupe. Toujours d’ici 2017, la marque rouge affiche un objectif de chiffre d’affaires de 100 millions d’euros.

Isilines compte 17 lignes en France, au départ de Paris ou transversales en province. Le nouveau réseau desservira une cinquantaine de villes dès cet été. "Nous en ouvrons une partie dès le 10 juillet prochain. Nous attendrons ensuite la promulgation de la loi Macron pour mettre en vente l’ensemble des points d’arrêt", expliquait Jean-Marc Janaillac. Certaines dessertes sont en effet en suspens, et dépendent de la décision de l’Assemblée qui n’a pas encore statué sur les seuils de 100 ou 200 km.

Source : Bus&car

Plus d'informatiosn sur le site : http://www.isilines.fr/fr

PAYS DE LA LOIRE : TOUJOURS PLUS DE CHÔMEURS DANS LE TRANSPORT DE VOYAGEURS

Selon une étude de la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement des Pays de la Loire, le chômage des conducteurs opérant dans le transport de voyageur a augmenté de 3,8% en 2012 dans la région.

Le marché du travail dans les transports de voyageurs s’est dégradé en 2012 dans les Pays de la Loire. Tel est le constat dressé par la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement (Dreal) de la région dans une étude intitulée La situation des transports en Pays de la Loire, et publiée dans sa revue Observations et statistiques n° 144 (Avril).

Selon le document, le nombre de demandeurs d’emploi des Pays de la Loire dans les métiers de conducteurs de transport en commun routiers (bus, cars, tramways) est passé de 588 personnes en 2011 à 618 en 2012, soit une augmentation de 5,1%. Les conducteurs de véhicules de moins de 10 places (transport de particuliers et véhicules sanitaires) à la recherche d’un poste, étaient quant à eux 814 en 2012 contre 792 en 2011, soit une hausse de 2,8%.

Le transport de voyageur moins touché que le fret

Le transport de voyageurs semble toutefois avoir été plus épargné par la conjoncture que le fret. "Le chômage des conducteurs opérant dans le transport de voyageur a progressé deux fois moins vite que celui du fret de marchandises (+3,8% contre +8,1%)", indique le document. Et sur les 8100 personnes de la région recherchant un emploi de conducteur routier en fin d’année 2012, plus de huit sur dix l’étaient dans le transport de marchandises. Selon l’étude, cette progression plus modérée "est à relier au nombre important de départs en retraite, conséquence d’une moyenne d’âge plus élevée qu’ailleurs".

Données pour la conduite de transport en commun sur route :

transport en commun sur route

LA LOIRE-ATLANTIQUE PRÉSENTE SON NOUVEAU CAR À HAUT NIVEAU DE SERVICES

Un nouveau car à haut niveau de services, qui circulera dans l’agglomération de Nantes dès le 1er septembre 2013, a été dévoilé le 28 juin dernier par le conseil général de Loire-Atlantique.

Le département de Loire-Atlantique a présenté le 28 juin dernier le car à haut niveau de services qu’il mettra en service le 1er septembre dans l’espoir de commencer à désengorger le nord de l’agglomération nantaise.

Le véhicule est un Irisbus Crossway amélioré semi-urbain à plancher bas, qui circulera de 6h30 à 20h30 toutes les quinze minutes aux heures de pointe, toutes les heures autrement, sept jours sur sept, sur un parcours d’une vingtaine de kilomètres jusqu’à la gare de Nantes. A bord, l’aménagement et le confort rappelle les trains TGV. Les véhicules sont en outre équipés de wifi (4G) permettant d’utiliser tablettes et smartphones.

Vers une nouvelle image de l'autocar

"Nous espérons changer complètement l’image du car. Qu’il soit désormais considéré, parce qu’il l’est déjà dans les faits, comme furieusement moderne. Par exemple, pour la première fois dans l’interurbain, est mis en place un système d’information donnant les horaires en temps réel", souligne Jean-Yves Ploteau, vice-président du département, en charge des Transports.

La nouvelle ligne remplace deux existantes pour une fréquentation espérée de 1500 voyageurs par jour, contre 1000 aujourd’hui, avec un tarif qui reste à 2,40 euros le voyage unitaire, comme dans le reste du réseau départemental. Douze véhicules ont été achetés.

La ligne est co-exploitée par Keolis et son sous-traitant local, Brodu. Le surcoût d’exploitation est de 800 000 euros par an pour un coût total de 2,1 millions d’euros. A cela s’ajoutent des portions de couloirs réservés sur la route départementale. Si le succès est au rendez-vous, d’autres lignes de ce genre verront le jour en 2015 autour de Nantes.